Soutenu en Algérie par le projet FAWIRA, dont il est le prolongement logique, le projet CINEA est orienté vers des applications centrées sur les recherches biotechnologiques et biochimiques qui constituent, aujourd’hui, le fer de lance de la bio économie, source d’une nouvelle croissance et de la compétitivité dans les secteurs agroalimentaires, est génératrice de nouveaux secteurs productifs à l’instar des nouveaux bioproduits et des biocarburants.
Le projet CINEA s’inscrit d’emblée dans un contexte marqué par les nouvelles dynamiques des industries agroalimentaires (IAA) et des impératifs de promotion d’une agriculture durable qui impliquent un effort important d’innovation pouvant provenir, entre autres, de :
- L’identification et le développement de nouveaux bioproduits et de bio processus à haute valeur ajoutée.
- L’identification et l’utilisation de nouvelles méthodes de production et de culture durables respectueuses de l’environnement pour la production de ressources biologiques.
- Le développement et l’application de nouvelles méthodes et de techniques pour la production des produits de haute qualité.
- L’identification et le développement de nouveaux bioproduits et de bio processus à haute valeur ajoutée.
- L’identification et l’utilisation de nouvelles méthodes de production et de culture durables respectueuses de l’environnement pour la production de ressources biologiques.
- Le développement et l’application de nouvelles méthodes et de techniques pour la production des produits de haute qualité.
Dans cette optique, le projet CINEA est porté par un consortium constitué d’institutions de recherche leaders et d’organismes d’innovation appartenant aussi bien aux pays Méditerranéens partenaires (MPC) qu’à l’Union Européenne, ainsi que des institutions spécialisées dans le transfert technologique appartenant aux deux aires géographiques.
1- Les objectifs du projet CINEA
Le fait est établi. Ce qui contrarie le processus d’intégration et de participation des MPC dans les chaines d’innovation, tient à la faiblesse des transferts de connaissance, de l’innovation et de l’exploitation entre :
- Les institutions de recherche méditerranéennes et les industries agroalimentaires locales.
- Les institutions de recherche méditerranéennes et l’industrie agroalimentaire européenne.
L’amélioration du processus de transfert des connaissances, de l’innovation et de l’exploitation des résultats de la recherche entre les institutions méditerranéennes de recherche et les industries agroalimentaires méditerranéennes est, donc, de nature à développer l’innovation et à générer une valeur ajoutée pour les industries agroalimentaires de l’union Européenne et ce au regard des forte relations commerciales existants entre ces pays et l’UE.
Ainsi, le projet CINEA vise à renforcer la compétitivité et la durabilité de l’industrie Euro-méditerranéenne par le renforcement de la coopération avec les MPC par la réduction du gap existant entre la recherche agronomique et l’innovation. Ceci passe en particulier par :
- Le dépassement des barrières existantes qui freinent l’innovation aussi bien dans les PMC et au regard de la coopération avec l’UE.
- La création de liens solides entre la recherche et l’industrie facilitant l’exploitation des résultats de la recherche.
Globalement, le concept CINEA est basé sur une approche intégrée en vue de réduire le gap existant entre la recherche et l’innovation, en assurant une couverture intégrale de tout le spectre d’innovation depuis le renforcement des capacités de la ressource humaine, la facilitation de l’installation des infrastructures, l’initiation et l’activation des collaborations R2I (« Research To industry ») et de la mobilité ainsi que élaboration de recommandations pour les parties prenantes et les décideurs politiques. Au plan opérationnel le projet CINEA s’articule sur 4 objectifs majeurs :
- Assurer le développement des réseaux R2I.
- Identifier les points forts, les faiblesses, les opportunités et les menaces en rapport avec la perspective de l’innovation et de l’exploitation des résultats de la recherche dans les pays ciblés.
- Renforcer les capacités d’intervention des acteurs impliquées dans le processus de l’innovation.
- Fournir de services de support à l’innovation pour promouvoir des échanges durables et continus R2I.
1- Les objectifs du projet CINEA
Le fait est établi. Ce qui contrarie le processus d’intégration et de participation des MPC dans les chaines d’innovation, tient à la faiblesse des transferts de connaissance, de l’innovation et de l’exploitation entre :
- Les institutions de recherche méditerranéennes et les industries agroalimentaires locales.
- Les institutions de recherche méditerranéennes et l’industrie agroalimentaire européenne.
L’amélioration du processus de transfert des connaissances, de l’innovation et de l’exploitation des résultats de la recherche entre les institutions méditerranéennes de recherche et les industries agroalimentaires méditerranéennes est, donc, de nature à développer l’innovation et à générer une valeur ajoutée pour les industries agroalimentaires de l’union Européenne et ce au regard des forte relations commerciales existants entre ces pays et l’UE.
Ainsi, le projet CINEA vise à renforcer la compétitivité et la durabilité de l’industrie Euro-méditerranéenne par le renforcement de la coopération avec les MPC par la réduction du gap existant entre la recherche agronomique et l’innovation. Ceci passe en particulier par :
- Le dépassement des barrières existantes qui freinent l’innovation aussi bien dans les PMC et au regard de la coopération avec l’UE.
- La création de liens solides entre la recherche et l’industrie facilitant l’exploitation des résultats de la recherche.
Globalement, le concept CINEA est basé sur une approche intégrée en vue de réduire le gap existant entre la recherche et l’innovation, en assurant une couverture intégrale de tout le spectre d’innovation depuis le renforcement des capacités de la ressource humaine, la facilitation de l’installation des infrastructures, l’initiation et l’activation des collaborations R2I (« Research To industry ») et de la mobilité ainsi que élaboration de recommandations pour les parties prenantes et les décideurs politiques. Au plan opérationnel le projet CINEA s’articule sur 4 objectifs majeurs :
- Assurer le développement des réseaux R2I.
- Identifier les points forts, les faiblesses, les opportunités et les menaces en rapport avec la perspective de l’innovation et de l’exploitation des résultats de la recherche dans les pays ciblés.
- Renforcer les capacités d’intervention des acteurs impliquées dans le processus de l’innovation.
- Fournir de services de support à l’innovation pour promouvoir des échanges durables et continus R2I.
1.1 Assurer le développement des réseaux R2I
Pour assurer le développement de réseaux R2I, la collaboration et le transfert de connaissances et des méthodes ainsi que des technologies en faveur d’une agriculture durable et d’une industrie agroalimentaire compétitive, une série de de « brokerage events » sera organisée avec les acteurs représentatifs des IAA Euro-méditerranéennes et les acteurs scientifiques clés.
Les évènements seront dédiés à trois thématiques offrant un potentiel d’innovation appréciable, à savoir :
- Les nouveaux bioproduits et bio processus à forte valeur ajoutée.
- Les méthodes de production et de culture durables respectueuses de l’environnement,
- Les nouvelle méthodes et technologies pour la production des produits de haute qualité.
Les «brokerage events» permettront le développement des échanges ouverts dans le domaine de la recherche/application disposant d’un potentiel important d’innovation. Aussi, pour améliorer l’efficience et conférer de la visibilité, chaque évènement sera rattaché à des grandes conférences internationales ou des symposiums au niveau de l’UE et/ou des MPC. Chaque évènement sera l’occasion non seulement de lancer des meetings bilatéraux, mais aussi de l’organisation d’un accompagnement technologique et d’exposition de produits. Trois « brokerage events » seront organisés :
Le brokerage N°1
Le développement de nouveaux bioproduits et de bio processus à haute valeur ajoutée requièrent des investigations et des connaissances de la diversité biologiques pour l’identification de nouveaux organismes et de nouvelles voies biochimiques pouvant être utilisés dans la production des bioproduits. Ceci va aussi inclure la valorisation de la biomasse et l’extraction de substances naturelles à haute valeur ajoutée. Parmi les applications typique nous pouvons citer le développement de nouveaux additifs alimentaires naturels et des ingrédients de substitution aux produits artificiels, mais aussi de nouvelles matières premières destinées à l’alimentation animale, de nouveaux fertilisants améliorés, des biomolécules (protéases, amylases, enzymes, sucres) et des microorganismes pour l’agriculture et l’industrie de transformation.
Le brokerage N°2
Sera dédié au développement et l’utilisation de nouvelles méthodes de production et de culture des bio ressources, qui soient durables et respectueuses de l’environnement intégrant plusieurs aspects à l’instar du management des sols, des espaces agricoles, des biotechnologies pour l’amélioration des plantes, la protection des végétaux, la bioclimatologie, la bio écologie et l’écophysiologie de la végétation dans les zones arides.
Par ailleurs, l’innovation peut provenir à partir du développement de nouveaux processus biochimiques, de nouveaux microorganismes et de nouveaux biocatalyseurs comme une alternative verte et efficiente aux processus conventionnels.
Au regard de leur capacités avérés dans ce domaine, compte tenu de leur spécialisation dans la recherche agronomique, ce « brokerage event » sera conduit sous la direction de l’INRAA en coopération avec le FSS et le SBS. Les institutions et associations industrielles (CGEM, API, ANVREDET) ainsi que le CNRS et IRTA coordonneront le recrutement des représentants industriels à partir des pays de l’UE et de la région méditerranéenne. Pour rendre attractif cet évènement, il sera associé à des évènements internationaux à l’instar de l’exposition internationale de l’agriculture et de la technologie AGROEXPO de 2014 ou le workshop international sur la biotechnologie industrielle qui est organisé par l’association arabe des biotechnologies en association avec le conseil arabe de la recherche scientifique.
Le brokerage N° 3
Portera sur les méthodes innovatrices et les technologies dédiées à la production des produits alimentaires et agroalimentaires de haute qualité. Ce brokerage s’articulera sur plusieurs volets, à savoir :
-Les méthodes d’analyse chimiques, physiques et microbiologiques des produits.
-L’analyse des gouts et des arômes.
-La prédiction de la qualité des produits alimentaires.
-L’optimisation du conditionnement des produits alimentaires.
-La législation et la normalisation.
Ce brokerage event sera rattaché une conférence européenne majeur à l’image de celle dédiée à la gestion de la sécurité sanitaire. Cet évènement sera piloté par IRTA au regard de son expérience avérée dans le domaine.
Le brokerage N°1
Le développement de nouveaux bioproduits et de bio processus à haute valeur ajoutée requièrent des investigations et des connaissances de la diversité biologiques pour l’identification de nouveaux organismes et de nouvelles voies biochimiques pouvant être utilisés dans la production des bioproduits. Ceci va aussi inclure la valorisation de la biomasse et l’extraction de substances naturelles à haute valeur ajoutée. Parmi les applications typique nous pouvons citer le développement de nouveaux additifs alimentaires naturels et des ingrédients de substitution aux produits artificiels, mais aussi de nouvelles matières premières destinées à l’alimentation animale, de nouveaux fertilisants améliorés, des biomolécules (protéases, amylases, enzymes, sucres) et des microorganismes pour l’agriculture et l’industrie de transformation.
Le brokerage N°2
Sera dédié au développement et l’utilisation de nouvelles méthodes de production et de culture des bio ressources, qui soient durables et respectueuses de l’environnement intégrant plusieurs aspects à l’instar du management des sols, des espaces agricoles, des biotechnologies pour l’amélioration des plantes, la protection des végétaux, la bioclimatologie, la bio écologie et l’écophysiologie de la végétation dans les zones arides.
Par ailleurs, l’innovation peut provenir à partir du développement de nouveaux processus biochimiques, de nouveaux microorganismes et de nouveaux biocatalyseurs comme une alternative verte et efficiente aux processus conventionnels.
Au regard de leur capacités avérés dans ce domaine, compte tenu de leur spécialisation dans la recherche agronomique, ce « brokerage event » sera conduit sous la direction de l’INRAA en coopération avec le FSS et le SBS. Les institutions et associations industrielles (CGEM, API, ANVREDET) ainsi que le CNRS et IRTA coordonneront le recrutement des représentants industriels à partir des pays de l’UE et de la région méditerranéenne. Pour rendre attractif cet évènement, il sera associé à des évènements internationaux à l’instar de l’exposition internationale de l’agriculture et de la technologie AGROEXPO de 2014 ou le workshop international sur la biotechnologie industrielle qui est organisé par l’association arabe des biotechnologies en association avec le conseil arabe de la recherche scientifique.
Le brokerage N° 3
Portera sur les méthodes innovatrices et les technologies dédiées à la production des produits alimentaires et agroalimentaires de haute qualité. Ce brokerage s’articulera sur plusieurs volets, à savoir :
-Les méthodes d’analyse chimiques, physiques et microbiologiques des produits.
-L’analyse des gouts et des arômes.
-La prédiction de la qualité des produits alimentaires.
-L’optimisation du conditionnement des produits alimentaires.
-La législation et la normalisation.
Ce brokerage event sera rattaché une conférence européenne majeur à l’image de celle dédiée à la gestion de la sécurité sanitaire. Cet évènement sera piloté par IRTA au regard de son expérience avérée dans le domaine.
1.2 Évaluer les forces et les faiblesses, les menaces et les opportunités en matière d’innovation et d’exploitation des résultats de la recherche.
Pour la concrétisation de cet objectif une analyse SWOT sera implémentée en prenant en considération les parties prenantes (incluant les organisations publiques de recherche dans les pays cibles, les PME/Startups et les acteurs influents de l’industrie).
Sur la base de l’analyse SWOT, un rapport relatif aux « Recommandations pour le renforcement des capacités d’innovation et d’exploitation dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation » sera élaboré et intégrera des analyses spécifiques aux divers pays pour l’amélioration de la collaboration R2I aussi bien dans les pays qu’au regard de la collaboration avec l’UE, permettant ainsi de donner une image claire aux parties prenantes en vue de la mise en place d’un plan d’action.
Sur la base de l’analyse SWOT, un rapport relatif aux « Recommandations pour le renforcement des capacités d’innovation et d’exploitation dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation » sera élaboré et intégrera des analyses spécifiques aux divers pays pour l’amélioration de la collaboration R2I aussi bien dans les pays qu’au regard de la collaboration avec l’UE, permettant ainsi de donner une image claire aux parties prenantes en vue de la mise en place d’un plan d’action.
1.3 Le renforcement des capacités humaines requises pour l’amélioration de l’innovation.
Cet objectif sera réalisé à travers la combinaison de trois types d’activités :
- L’implémentation d’au moins 4 projets de jumelage R2I intégrant les organisations de recherche du consortium CINEA et des représentants de PME et des entreprises.
- La mise en œuvre de 04 formations thématiques et d’ateliers de développement de la ressource humaine dédiées :
- A l’organisation du transfert des technologies et le fonctionnement des incubateurs d’entreprises (UGAF).
- Au management de l’innovation au niveau institutionnel.
- Au financement de l’innovation(GIRAF).
- L’implémentation d’un schéma de coaching correspondant (Formation au travail et formation des formateurs).
1.3 Support à l’innovation pour la promotion des échanges durables et continus R21.
Ceci implique en particulier la mise en place d’un « helpdesk » central R2I qui fournira des services pour toutes les parties prenantes impliquées dans la chaine des connaissances incluant 1 - la planification et l’analyse des « business », 2- la création d’entreprises, 3- les droits de propriété et les brevets, 4- le financement et la finance, 5- le transfert technologique et la recherche de partenaires.
Ceci implique en particulier la mise en place d’un « helpdesk » central R2I qui fournira des services pour toutes les parties prenantes impliquées dans la chaine des connaissances incluant 1 - la planification et l’analyse des « business », 2- la création d’entreprises, 3- les droits de propriété et les brevets, 4- le financement et la finance, 5- le transfert technologique et la recherche de partenaires.
Par ailleurs, un soutien particulier sera donné aux startups pour l’établissement de partenariats technologiques et des coopérations avec l’industrie et d’autres partenaires. Le helpdesk comportera :
- Un service de support pour l’analyse et la planification des projets (Business plan, étude de viabilité et des marchés, stratégies, coaching en ligne).
- Un service de soutien pour le démarrage d’entreprises (Facilitation des contacts, soutien administratif pour l’établissement des startups, droits de propriété) et, à la demande, la recherche et l’identification des partenaires locaux et un coaching en ligne.
- Un service de soutien pour le démarrage d’entreprises (Facilitation des contacts, soutien administratif pour l’établissement des startups, droits de propriété) et, à la demande, la recherche et l’identification des partenaires locaux et un coaching en ligne.
- des Services de support à la gestion de la propriété intellectuelle et la protection des innovations (Assistance en ligne pour la valorisation et l’exploitation des résultats de la recherche).
- des services de support pour le financement et la finance (Identification des dispositifs de financement).
- Un service de transfert technologique et fonction de recherche de partenaires incluant, y compris, un soutien personnalisé pour la recherche de partenaires aussi bien pour les entreprises que les centres de recherche.
Enfin, le projet CINEA se propose d’implémenter un support pour les startups avec l’objectif principal d’établir des partenariats technologiques entre les startups et les partenaires issus de la communauté. Ceci inclue en particulier l’initiation et la facilitation des contacts avec l’industrie et d’autres partenaires de coopération au niveau local, national et international.
Enfin, le projet CINEA se propose d’implémenter un support pour les startups avec l’objectif principal d’établir des partenariats technologiques entre les startups et les partenaires issus de la communauté. Ceci inclue en particulier l’initiation et la facilitation des contacts avec l’industrie et d’autres partenaires de coopération au niveau local, national et international.
En définitive, le projet CINEA a été élaboré sur la base d’une synergie avec le projet FAWIRA, implémenté en Algérie, dont il constitue l’aboutissement logique en vue du renforcement des capacités de l’INRAA et de l’amélioration de l’innovation avec, toutefois, des déclinaisons plus précises centrées sur l’économie des bio ressources et des bio processus.
Après le renforcement des capacités des ressources humaines de l’INRAA, encore en cours, ce dernier jouera maintenant un rôle clé dans le processus de coopération R2I.
2- Partenaires du projet
D’une durée de trois années (2014-2016), le projet CINEA est piloté par un consortium de 11 partenaires issus de 6 pays (Allemagne, France, Espagne, Algérie, Maroc, Tunisie) et relevant des secteurs de la recherche, de l’industrie avec la participation des associations professionnelles.
Après le renforcement des capacités des ressources humaines de l’INRAA, encore en cours, ce dernier jouera maintenant un rôle clé dans le processus de coopération R2I.
2- Partenaires du projet
D’une durée de trois années (2014-2016), le projet CINEA est piloté par un consortium de 11 partenaires issus de 6 pays (Allemagne, France, Espagne, Algérie, Maroc, Tunisie) et relevant des secteurs de la recherche, de l’industrie avec la participation des associations professionnelles.
Structure du Consortium CINEA
GIRAF Gmbh (Allemagne), coordinateur
CNRS, France
IRTA, Espagne
Centre de Biotechnologie de
Sfax, Tunisie
Faculté des sciences de Sfax, Tunisie
Agence Nationale de la
Valorisation des Résultats de la Recherche et du Développement Technologique,
Algérie
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